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Rhapsode Tab

by Annegarn




Chorus (         /             )
                                          
Rhapsode rhapsode que racontent tes odes
                                 
Qu'est ce que tu vantes l'exode des tiens 
                                                                
Rhapsode rhapsode t'écouter c'est commode Quand tu changes de mode lydien 

                                                      
Manque rien ni le vin ni le vent Manque rien ni le temps 
Manque rien ni le pain sur la planche 	Manque rien ni la chance 

Verse 1 (   ...   /      ...    /          ) 
                       	              
Dans les hautes plaines d'Anatolie Plaines de steppes 
                                         
Vivait un homme nommé Abdel ZEYNIKI 	Elève d'Alep
                                           
C'était un vieux chanteur Turc Un chanteur aveugle
                                           
Bon poète et joueur de luth plume d'aigle comme ongle
                                              
Il chantait ce qu'il ne voyait pas la faune et la flore
                                                 
De la vie des hommes et de leur trépas maudite soit l'aumône 
                                                  
Pour qu'il chante fallait une belle veillée digne d'ancêtres 
                                                         
S'il chantait c'était pour parjurer le mauvais sort fait aux êtres 

Chorus (         /             )


Verse 2 (   ...   /      ...    /          ) 

Dans une haute ferme d'Anatolie fume une chambre 
Dans laquelle chante Abdel ZEYNIKI quittant son ombre 
Il pouvait psalmodier jusqu'à l'aube lorgnant l'aurore 
Son soleil et sa lumière chaude venant du dehors 
Il tâtait comme ça en avançant une canne comme épée 
Quand soudain il sent le corps brûlant d'un oiseau à ses pieds 
De ses deux mains il l'enveloppa le portant à ses lèvres 
Il lui chante un poème kizil bach plus beau que l'or des orfèvres 

Verse 3 (   ...   /      ...    /          ) 

Dans les hautes coutumes d'Anatolie il y a celui de l'accueil 
On ne laisse un oiseau ni gir ni gémir esseulé sur son seuil 
Et le geste d'Abdel ZEYNIKI est celui d'un enfant 
Qui va faire de son âme si petit un amour bien plus grand 
Et l'oiseau ne pouvant plus voler était bien à l'écoute 
Du rhapsode à la voix voilée par la poussière de la route 
C'est en écoutant tout le temps restant que ses ailes ont poussés 
Et qu'Abdel bien moins aveugle qu'avant à fini par migrer